«Fascinée par le Rococo, Laurence Gravel poursuit ses recherches sur la période en s’intéressant cette fois à un classique de la littérature qui s’avère moins palpitant à lire que prévu. Plutôt que d’abandonner sa lecture, elle embrasse son ennui et s’enregistre réciter chacune des pages de ce roman à la morale ambiguë.
Compulsivement, elle collectionne les différentes itérations de cette nouvelle libidineuse et se procure plusieurs artéfacts à son effigie. Comme geste final, elle choisit de se prêter elle-même au jeu de la correspondance et s’entretient avec l’historienne de l’art Lidia Langlois dans une performance épistolaire digne du roman de Pierre Choderlos de Laclos.
En empruntant à l’esthétique kitsch du roman à l’eau de rose et de la pochette de cassette VHS, Laurence Gravel produit une exposition web performative qui pousse à l’excès son obsession pour l’extravagance du XVIIIe siècle vu d’un oeil contemporain.»
Laurence Gravel, Les Liaisons dangereuses, site web, 2020








«Huge Sillytoe propose une Exploration de la monstrerie investigatrice révolutionnaire. En suivant les (anti)directives, les participant.e.s intéressé.e.s étaient invité.e.s à muter et à extraire leurs essences monstrueuses, puis à déferler à Québec, à Londres et dans une multitude d’autres sites du monde entier.
Ici, ceux et celles qui ont ou n’ont pas eu à endurer d’accusations sectaires de monstruosité, perçues auparavant dans leur vie comme une insulte à différents degrés, étaient invité.e.s à épouser et à renforcer leur belle monstruosité commune. Iels ont ainsi contribué à la revendication du concept du « monstre » en déconstruisant davantage les notions oppressives d’une normalité qui suggèrent sans fondement qu’une façon d’être est supérieure à une autre.»
Laurence Gravel, Les Liaisons dangereuses (lecture performative), performance, 2020


